Les liaisons imposées par le décret de 1927 étaient essentiellement destinées à la téléphonie entre postes. Elles consti­tuèrent ensuite un véritable réseau dit « de sécurité » permettant des relations téléphonique rapides et sûres entre postes, centrales et dispatchings. Par extension, le terme « réseau de sécurité » fut étendu à l’ensemble des liaisons nécessaires à l’exploitation du réseau électrique : in­formation des dispatchings, liaisons in­terdispatchings, téléconduite des ouvra­ges, téléactions et téléprotections, trans­mission de valeurs de consigne, ra­diotéléphonie, se distiguant ainsi des applications à caractère administratif (téléphonie administrative, télégraphie, informatique de gestion, bureauti­que…).

 

Le support de ces liaisons est le plus souvent limité aux courants porteurs sur ligne haute tension (CPL ) mis en place par l’exploitant électrique et aux circuits du réseau public de télécommunication. Il a existé quelques liaisons utilisant un circuit inséré dans le câble de garde d’une ligne HT, disposition très couteuse, ou une liaison radio à faisceau dirigé, lorsque l’administration l’admettait.

La disponibilité et la fiabilité re­quises pour le réseau de sécurité condui­sit en règle générale au doublement des voies de transmission, en diversifiant si possible les supports pour éviter les défauts de mode commun. Ceci impli­quait des précautions particulières lorsque seule était utilisable l’infrastructure des PTT.

Pour obtenir une meilleure utilisation des voies de transmission, qu’elles appartiennent au réseau PTT ou au réseau privé EDF, la bande de fréquence utile est divisée en deux parties, l’une affectée à la téléphonie ( 300 à 2000Hz, l’autre à la transmission de signaux pour télémesure, télésignalisation, télécommande (2220 à 3180 Hz) par utilisation de canaux harmoniques à espacement de 120Hz.

 
 

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